Chirurgie esthétique

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La réduction mammaire est-elle prise en charge par l’assurance maladie ?

La réduction mammaire est une intervention de chirurgie esthétique qui peut également avoir une visée réparatrice. Lorsqu’elle est motivée par des douleurs physiques ou un réel inconfort au quotidien, elle peut faire l’objet d’un remboursement par l’Assurance Maladie. À la Clinique du Corps, nous accompagnons les patientes dans leur parcours de soin, de l’évaluation médicale à la demande de prise en charge de la réduction mammaire.

La réduction mammaire

La réduction mammaire peut‑elle être remboursée ?

Oui, une réduction mammaire peut être remboursée par l’Assurance Maladie, mais uniquement sous certaines conditions. L’intervention est considérée comme reconstructrice lorsqu’elle vise à soulager des troubles fonctionnels liés à une hypertrophie mammaire : douleurs dorsales chroniques, gêne dans les mouvements, troubles posturaux, difficultés à s’habiller ou à pratiquer une activité physique.

Dans ces situations, la réduction mammaire n’est plus perçue comme une opération purement esthétique mais comme un acte médical nécessaire, et peut donc bénéficier d’une prise en charge partielle ou totale par la Sécurité sociale.

La condition principale de remboursement d’une chirurgie de réduction mammaire repose sur le volume de tissu glandulaire retiré : il doit être d’au moins 300 grammes par sein. Ce critère est strictement évalué par le chirurgien lors de la consultation préopératoire. Un examen clinique complet et éventuellement un bilan radiologique (mammographie, échographie) permettent de confirmer cette indication.

Si l’accord est donné durant la consultation, l’acte est considéré comme remboursable. À noter que certains dépassements d’honoraires peuvent rester à la charge de la patiente, ou être couverts par une mutuelle santé. Pour une prise en charge totale de l’intervention, il peut être nécessaire de s’adresser un service hospitalier.

Dans quels cas est-il conseillé de se faire réduire les seins ?

La réduction mammaire peut être envisagée dans plusieurs situations, qu’elles soient médicales ou psychologiques.

Parmi les principales indications médicales :

  • Douleurs dorsales, cervicales ou lombaires chroniques dues au poids des seins
  • Irritations cutanées dans le sillon sous-mammaire (intertrigo)
  • Troubles respiratoires ou gêne à l’effort
  • Gêne dans la pratique du sport ou dans les activités quotidiennes
  • Troubles posturaux entraînant une déformation de la colonne vertébrale

D’un point de vue psychologique, l’hypertrophie mammaire peut générer :

  • U n complexe esthétique important ou une mauvaise image corporelle
  • Un repli sur soi, des difficultés relationnelles ou une baisse de l’estime de soi
  • Une gêne vestimentaire ou des difficultés à trouver des vêtements adaptés

Dans tous les cas, une consultation spécialisée avec le Docteur Charles Botter permet de poser un diagnostic et d’envisager, si besoin, un projet de réduction mammaire personnalisé, médicalement encadré.

Réduction mammaire : quelles sont les suites opératoires ?

Après une réduction mammaire, les suites opératoires nécessitent un suivi attentif et une période de repos. Voici les principales étapes à connaître :

  • Hospitalisation : l’intervention se déroule en général sous anesthésie générale, avec une hospitalisation d’une demi-journée (ambulatoire)
  • Douleurs postopératoires : elles sont légères et bien contrôlées par des antalgiques classiques
  • Pansements et soins : des soins locaux sont nécessaires pendant 10 à 15 jours. Aucun drain n’est nécessaire pour cette intervention lorsqu’elle est pratiquée par le Dr Botter
  • Port d’un soutien-gorge de contention : il est recommandé de porter un soutien-gorge médical jour et nuit pendant environ 6 semaines pour soutenir la cicatrisation
  • Reprise d’activité : l’arrêt de travail est souvent de 2 à 4 semaines. L’activité physique peut être reprise progressivement au bout d’un mois, sauf contre-indication du chirurgien

Les cicatrices, situées autour de l’aréole, verticalement et parfois dans le sillon sous-mammaire (technique en T inversé), s’estompent avec le temps et sont suivies régulièrement à la Clinique du Corps.